Le style nouvelle visuelle est très niche et c’est très compréhensible. Rythme très lent, peu d’action, mais récit intéressant. Cependant, lorsqu’on y greffe quelques éléments de plus comme l’aspect narratif dans lesquels vos choix ont des incidences sur l’histoire, ça ajoute beaucoup au jeu. Donc, après avoir passé plusieurs heures dans Until Then, je vous livre mon compte rendu complet.
Fiche technique:
- Titre: Until Then
- Développeur: Polychroma Games
- Éditeur: Maximum Entertainment
- Genre: jeu d’aventure narratif
- Style: se joue en solo seulement
- Date de sortie: 25 juin 2024
- Plateforme: PC / PS5
- Disponibilité: version téléchargeable uniquement
- Langue des dialogues: …
- Langue des menus/sous-titres: anglais/français
- Site officiel: https://untilthengame.com/
Avis du rédacteur:
Dans Until Then, on suit l’histoire de Mark Borja, un adolescent à l’existence assez complexe depuis que ses parents sont partis à l’étranger pour le travail. Donc, il se retrouve seul, sans repères et doit faire face aux événements quotidiens, jusqu’au jour où il fait la rencontre d’une personne qui changera le cours de sa vie. Un scénario dans lequel on va de surprise en surprise et je mets au défi n’importe qui de deviner la finale.
Le jeu se divise en cinq chapitres qui vous prendront entre 15 à 20 heures pour arriver au générique de fin. Ça peut paraître un peu long et pour être honnête, ça l’est, car il embarque un rythme très lent avec des longues séquences de conversion. Pour progresser, le principe est assez simple, il faut faire des choix qui permettront d’avancer. Selon les choix effectués, certains auront un impact direct sur le fil de la progression. Évidemment, le jeu ne se base seulement sur l’élément narratif.
Les développeurs ont tenté de diversifier la jouabilité en offrant des mini-jeux allant d’un jeu de fléchettes ou de courses en vélo. Malheureusement, cette fonction n’a aucun impact sur le déroulement des événements du scénario. Cependant, ils étaient le bienvenu entre deux séquences de converses trop longues. Le facteur rejouabilité est bien présent pour les plus courageux/courageuses d’entre vous, car le jeu comporte plusieurs fins. Pour ce faire, vous devrez impérativement le finir une première fois. La première fin ne sera pas influencée par vos choix. Cependant, lors d’une nouvelle partie, vos décisions permettront de débloquer la vraie bonne fin du jeu, ou la mauvaise fin. J’ai trouvé cet aspect un peu abusé. On oblige à le refaire et c’est déjà que le jeu est fait que pour une partie des joueurs/joueuses, j’aurais trouvé une meilleure option.
Côté visuel, le jeu se déroule aux Philippines avec un style Pixel-Art de grande qualité. C’est rare, mais le style nouvelle visuelle est plutôt statique dans les animations, mais ici, on fait différent avec des personnages qui bougent quelque peu. Idem pour la bande originale, qui est de bon goût avec des pièces musicales qui vont avec les images à l’écran. Il faut l’absence de dialogues parlés, tout se fait par bulles de texte.
Pour conclure, oui il s’agit d’un jeu fait que pour un public cible, mais avec un peu de diversité, vous pourriez vous y intéresser. Surtout si vous appréciez le style narratif de la chose. À environ 30$ pour 20 heures et plus, il en vaut la peine.
Points positifs:
- Une histoire surprenante.
- Les mini-jeux pour casser l’ennui.
- Des choix qui auront un impact.
- Un visuel intéressant en mode pixel-art.
Points négatifs:
- Un style de jeu très niche.
- Les converses vraiment longues parfois.
- Les diverses fins obligatoires pour vraiment le terminer.