Mon expérience avec la franchise Monster Hunter remonte à l’époque de la PSP. Par la suite j’ai joué à tous les opus subséquents. Depuis Monster Hunter Worlds, on assiste à une véritable évolution de la série. Maintenant, avec Monster Hunter Wilds, Capcom a bien compris que pour renouveler son public, il devait offrir un jeu plus accessible et c’est réussi. Autant les néophytes que les vétérans/vétéranes y trouveront leur compte et voici pourquoi.
Fiche technique:
- Titre: Monster Hunter Wilds
- Développeur: Capcom
- Éditeur: Capcom
- Genre: jeu de rôle d’action
- Style: se joue en solo et coop en ligne
- Date de sortie: 28 février 2025
- Plateforme: PC / PS5 / Xbox Series
- Disponibilité: version boîte et téléchargeable
- Langue des dialogues: anglais/français
- Langue des menus/sous-titres: anglais/français
- Site officiel: https://www.monsterhunter.com/wilds/fr/
Avis du rédacteur:
Monster Hunter Wilds c’est le dernier opus d’une longue lignée qui dure depuis plus de deux décennies. Cette fois, on nous plonge dans le mystérieux univers des Terres Interdites. Un lieu demeuré inexploré par la Guilde et il en reviendra à nous de les explorer, afin de repousser les créatures hostiles qui peuplent ces contrées et en même temps, aider les habitants à reprendre un semblant de vie normale. Ça et prêté mains fortes à un jeune garçon, répondant au prénom de Nata qui tente de retourner chez-lui. Donc, vous l’aurez compris, l’aventure de scindera en deux parties.
La première compte trois chapitres qui nous plongent directement dans la campagne principale. Durant ce trio, on va découvrir l’histoire du peuple dont fait partie Nata ainsi que de légendes reposant sur un monstre qui avait pourtant disparu. Cette première partie vous prendra environ une bonne dizaine d’heures, ce qui jettera les bases sur les mécaniques de jeu, le volet exploratoire ainsi que l’apprentissage de la chasse.
La deuxième partie quant à elle, offrira des chasses beaucoup plus complexes et exigeantes, mais davantage méritoires également. Maintenant que la maîtrise des armes et la chasse sont de l’apprentissage du passé, on va devoir retourner une seconde fois dans les Terres Interdites, afin de chasser des créatures encore plus imposantes et ainsi monter votre rang. Cette partie offre une panoplie de missions secondaires qui viendront se greffer au gré de la progression. Évidemment, la chasse entraîne aussi la récolte de ressources et créer son arsenal parfait. Pour être honnête, pour en venir à bout, vous devez aimer les jeux très longs, car vous devrez y investir entre 40 à 80 heures, tout dépendra de votre vouloir et degré de complétion.
On retourne au départ du jeu, car dans les autres jeux de la franchise, on offre la possibilité de créer son chasseur, sa chasseuse qui pourra vous ressembler et utiliser les armes de prédilection pour partir au front. Avant de prendre le large, on doit aussi créer son familier, appelé le Palico. Là encore, vous pourrez le créer à l’image de votre propre animal de compagnie. Je me suis créé un chat gris/bleu, nommé Frodo. C’est mon chat qui a partagé avec moi, 16 ans de ma vie.
Niveau balistique, le jeu offre 14 types d’armes distinctes l’une de l’autre. On a l’arc, la corne de chasse, le combo épée/bouclier, le katana, les fusarbalètes, la grande épée, l’insectoglaive, les doubles lames, la lance, la lancecanon, le marteau, la morpho-hache et la volto-hache. Je ne pense pas en oublier. Voilà de quoi satisfaire les plus indécis d’entre vous. Chaque type d’armes propose sa propre jouabilité via des combos spécifiques. Évidemment, ça vient avec ses forces et ses faiblesses. Ça peut devenir long avant de bien choisir en fonction de ses capacités, mais une fois que ça sera fait, vous deviendrez une véritable machine à tuer. Je vous conseille une arme principale pour des combats au corps à corps et une arme à distance comme équipement secondaire. J’ai un fort penchant pour le combo arc et doubles lames.
Au départ, on débute avec une arme de niveau 1, ce qui est normal. Pour en débloquer de nouvelles et de surcroit, augmenter sa force de frappe, on doit partir en chasse, afin de recueillir diverses ressources à même les monstres vécus ou autres moyens ce qui aidera à la fabrication de nouvelles armes. D’ailleurs, le système de création est similaire à celui que l’on retrouve dans Monster Hunter World ou Rise. Les habitués seront en terrain connu. Pour chaque arme à produire, il faut une ou plusieurs ressources. Ensuite, les armes pourront être améliorées. Honnêtement, c’est très possible de passer le jeu avec la même arme du début à la fin. Cependant, il est obligatoire de l’améliorer, sinon, vous ne pourrez pas avancer avec succès.
Après quelques heures, on devient un chasseur reconnu et ça vient avec l’option de créer son arme de rang. Pour ce faire, il faudra aller chasser des monstres de catégorie Alpha afin de récupérer des matériaux ainsi que des fragments d’arme qui serviront à la fabrication d’armes spécifiques qui ne sont pas disponibles via l’arbre de création des armes présentes. Je vous avertis, cette quête sera longue, mais aux combien gratifiantes. En plus des armes, il ne faut pas oublier les armures, sans elles, vous n’aurez aucune défense à offrir. À vous de voir si vous préférez la beauté à l’efficacité. À l’instar des armes, on doit cumuler des ressources, afin de créer son ensemble d’armures parfait. On peut aussi compter sur une liste d’améliorations.
Lorsque la fin de la quête principale arrivera, un marchand sera disponible et il proposera diverses ressources rares qui serviront à la création/amélioration. On y trouve aussi des armes de meilleure qualité que l’on pourra se procurer via nos points de chasse. Comme quoi, dans ce jeu, l’aide n’est jamais de refus.
Ce qui fait la renommée de la franchise, c’est l’option du Palico. Notre animal qui nous accompagne en tout temps à la chasse. Ce dernier nous aidera au meilleur de ses capacités, soit en nous prodiguant des soins ou en attaquant les monstres. Lui aussi aura droit à son arme et son armure. Pour ce faire, la forge est l’endroit idéal pour créer tout ça. En plus de notre Palico, d’autres membres de la guilde se grefferont à nous pendant les combats. En lançant une fusée de détresse, trois membres se joindront à nous. Le trio contrôler par l’intelligence artificielle, pourra être remplacé par d’autres joueurs/joueuses en ligne.
Dernier aidant, c’est notre Seikret (ça sonne comme secret en anglais), un monstre qui peut affuter notre arme ou bien trimballer un objet de soin. Il sert de monture lors des déplacements. De plus, il peut sauter sur les ennemis, afin de les frapper de manière furtive et leur inflige des blessures, mais sans prendre part directement au combat. De plus, certains éléments du décor joueront un petit rôle dans les combats. Je pense ici aux lianes d’un arbre ou des stalactites qui pourront peut-être changer l’issue d’un affrontement. Mais, ne comptez pas sur cet aspect pour gagner. Ça aide, mais à petite dose. Pensez à utiliser les pièges dans votre inventaire.
Cette franchise renferme une large part d’exploration et dans celui-ci, outre tout nommé plus haut, on peut aussi participer à diverses activités comme pêcher, dénicher certaines plantes ou capturer des petits monstres pour parfaire son domaine de recherches. On peut simplement se reposer aussi.
J’arrive à la partie visuelle de MHW. Après avoir offert le summum de la beauté de la franchise avec Monster Hunter Rise, dans le nouvel opus, on replonge plutôt dans l’univers similaire de Monster Hunter World avec des décors moins axés sur l’aspect dinosaures et ses dérivés avec un bestiaire regroupant des pieuvres, des dragons et des araignées géantes. Soit dit en passant, il y a bien une option présente pour les personnes souffrant d’arachnophobie. Les environnements sont magnifiques et distincts l’un de l’autre.
Cependant, même ce nouveau volet amène une bonne dose d’originalité, n’en demeure pas moins qu’il est loin de m’avoir fait friser la rétine. Je n’ai pas essayé sur PC, mais sur PS5, peu importe le choix entre mode qualité ou performance, ça vient avec des inconvénients. En mode qualité, le jeu va tentera de proposer une approche visuelle propre, mais malheureusement, ça aura un impact négatif sur le taux d’images par seconde surtout dans les combats. Et si on balance du côté du mode performance, les combats seront plus fluides, mais le tout sera moins joli. J’ai eu aussi droit à quelques bogues de collision, des chargements de textures en retard. Tout ça pour dire, que j’ai une nette impression que sur PC, le jeu s’en sort beaucoup mieux.
Pour l’audio, autant la bande originale que les bruits ambiants ou le doublage sont d’excellente facture. Les diverses pièces musicales se mêlent à l’action et le jeu d’acteurs/actrices est très professionnel. Les monstres viennent avec leurs cris particuliers. Parfois, ça peut devenir intimidant.
En conclusion, je vous le recommande et surtout pour les joueurs/joueuses y jouant pour la première fois. C’est l’opus le plus accessible et vous aurez plusieurs heures de jeu devant vous. Le prix demandé en vaut l’achat.
Points positifs:
- Une durée de vie conséquente.
- Un opus accessible pour tous.
- Les missions secondaires et activités.
- La balistique complète.
- Bestiaire original.
- Doublage et bande originale sous le sceau de l’excellence.
Points négatifs:
- Pourrait être beaucoup mieux graphiquement.
- Certains combats sont interminables.
Cote FG: 8.5/10
Merci à Capcom de nous avoir fourni une copie du jeu sur PS5 via FortySeven pour permettre à Facteur Geek de le tester!