(Test FG) Wanderstop

Jamais au grand jamais, je me verrais tenancier d’un salon de thé dans la vraie vie, peut-être davantage en version vidéoludique et j’ai justement pu tester cet aspect via le jeu Wanderstop. Alors, est-ce que la gorgée passe de travers? Voici mon compte-rendu de cette expérience somme toute inTHÉresssante.

Fiche technique:

Titre: Wanderstop
Développeur: Ivy Road
Éditeur: Annapurna Interactive
Genre: jeu d’aventure/simulation
Style: se joue en solo seulement
Date de sortie: 11 mars 2025 (PC / PS5 / Xbox Series)
Disponibilité: version téléchargeable uniquement
Langue des dialogues: anglais
Langue des menus/sous-titres: anglais/français
Site officiel: https://www.wanderstopgame.com/

Avis du rédacteur:

Mon aventure débute dans le rôle d’Alta, une combattante professionnelle à l’épée qui se trouve à l’apogée de sa carrière. Bref, elle n’a jamais été vaincue, jusqu’au jour où toute bonne chose prend fin et ce jour est arrivé. Cette défaite semble lui faire très mal, elle qui se croyait invincible… Dès lors, elle part à la recherche de Maître Winters, qui l’aidera à revenir au sommet. Mais au cours de son voyage, elle ne peut plus tenir physiquement, son corps semble l’abandonner. Elle ne peut même plus tenir sa fidèle épée, celle qui lui a valu tant de succès. Elle s’effondre et se réveille au côté d’un étrange personnage, propriétaire d’un salon de thé qui lui offre son aide afin de se remettre sur pied. Tel Monsieur Miyagi dans Karate Kid, le tout s’effectuera en passant par l’apprentissage d’être une tenancière du salon de thé du gentil monsieur nommé Boro, nous ayant trouvés.

Tout au long des 10 à 12 heures pour boucler le jeu, on doit effectuer des tâches quotidiennes comme nettoyer à l’extérieur en balayant les feuilles, coupant les mauvaises herbes, recueillant des ressources pour créer les diverses recettes de thé et évidemment, servir la clientèle. Certes, l’expérimentation est très posée, calme et même parfois relaxante, mais le manque d’action pourrait déplaire à plusieurs. On s’entend, que par le passé, nous n’avions connu que les combats et l’adversité. Donc, notre guérison de l’âme et du corps passera par les enseignements de Boro.

Une grande partie de la jouabilité repose sur l’infusion du thé pour ainsi rendre la clientèle heureuse. Pour ce faire, il faut cueillir chaque ingrédient voulu pour la saveur voulue. En retrouve le tout mémorisé via un guide pratique dans lequel s’ajoute les recettes au fur et à mesure. Cependant, les graines de thé ne poussent pas dans le ciel, il faut les faire pousser via une formation adéquate et après en faire la récolte. La prochaine étape, c’est de se rendre vers l’appareil qui prépare le thé. Ce dernier au premier coup d’œil semble être impressionnant de par sa hauteur qui s’étend sur plusieurs étages, mais chaque étage sert d’étape à la fabrication. Les premières fois, c’est amusant, mais par la suite, ça devient lourd, car il s’agit toujours du même procédé. Chaque nouvelle journée fait progresser l’histoire, mais le rythme est passablement lent.

Visuellement, le jeu est très joli et plein de couleurs. Tout semble dessiné à la main et c’est vraiment agréable. J’ai vraiment aimé le procédé de mettre à gauche une image fixe et à droite le texte faisant la narration du personnage principal. Une petite touche immersive bien pensée. Le jeu n’est pas parfait non plus. J’ai vécu quelques bogues de collision et quelques temps de chargement parfois longuets, mais rien de bien grave.

Au niveau audio, tout est en texte écrit à l’écran, aucun dialogue parlé. Les bruits ambiants sont corrects et les quelques pièces musicales sont agréables, mais sans plus. On y est allé avec le minimum pour cet aspect.

J’ai accepté de tester ce jeu, car je savais qu’il me sortirait de mes habitudes de joueur et des styles que joues habituellement. Cependant, j’y ai quand même trouvé un certain plaisir relaxant, mais ça devient redondant après quelques heures. Si vous cherchez un jeu sans prise de tête et zéro stress, alors c’est pour vous.