Lorsqu’il m’a été offert l’opportunité de tester le jeu Once Upon A Puppet, je me suis demandé quel était ce jeu. Après quelques recherches, je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un mélange de Little Nightmares et Puppeteer, alors ça devrait être bien dans l’ensemble. Mais, est-ce vraiment le cas? Vous aurez réponse à cette question via ma critique suivante.
Fiche technique:
- Titre: Once Upon A Puppet
- Développeur: Flatter Than Earth
- Éditeur: Daedalic Entertainment
- Genre: jeu de plateforme/énigmes en 2.5D
- Style: se joue en solo seulement
- Date de sortie: 23 avril 2025 (PC / NS / PS5 / Xbox Series)
- Disponibilité: version téléchargeable uniquememt
- Langue des dialogues: anglais
- Langue des menus/sous-titres: anglais/français
- Site officiel: https://www.flatterthanearth.com/
Avis d’ExploraJeux:
Liés à leur insu par des fils magiques, Drev et Nieve sont contraints d’entreprendre un long périple pour retrouver leurs places respectives dans le Royaume Dramatique. Cependant, un roi au cœur brisé se dresse sur leur chemin. Tout au long de cette aventure, Nieve, une tisserande et autrefois couturière de la reine, fut bannie par le roi du Royaume et envoyée en exil à Basseplanches, lieu où le roi jette tout ce dont il ne veut plus et Drev, un comédien sans grand succès, mais ambitieux envoyé au même endroit. On se retrouve alors que Nieve aperçoit sa fameuse bobine brillante qui lui permettrait de concevoir un costume digne de ce nom pour le roi et ainsi retrouver sa place près du roi. Cependant, Drev, lui aussi en quête de la bobine, plus par naïveté que de besoin, se trouve sur l’objectif de Nieve et s’ensuit une dispute pour mettre la main sur la bobine. Alors qu’ils tentent de s’arracher l’objet tant convoité, des monstritus apparaissent de nulle part et les encerclent. Se plaçant dos à dos tel le duo dans Army Of Two, la bobine brillante s’active et les lie l’un à l’autre et finit par détruire les ennemis. Les voilà maintenant liés par la bobine. Leur objectif est simple, trouvez un moyen de couper les fils et ainsi recouvrer leur liberté respective.
Cependant, ce n’est que le début de leur périple, car le duo sera amené vers plusieurs zones hostiles et interagir avec plusieurs habitants de ces diverses régions, tout en affrontant des ennemis et déjouant des pièges. En tout, le jeu se divise en neuf chapitres et l’Oracle (pas Barbara Gordon), une espèce de sorcière rencontrée dans les premières heures du jeu vous révélera qu’avant de couper les fils, il faudra d’abord rétablir la vérité sur le roi et ainsi comprendre pourquoi son cœur est brisé. Okay, mais comment faire alors? Simple et pas en même temps, vous devrez reconstituer des décors théâtraux disloqués afin de rejouer certaines scènes du passé. Ces reconstitutions vous permettront peu à peu de percer les mystères du roi et de comprendre l’histoire.
Outre les multitudes phases de plateforme, le jeu renferme également une large part d’exploration, des séquences de fuite et comme mentionné plus haut, reconstruire des décors. Pour l’exploration, ça servira à trouver des objets utiles pour mener à bien les quelques (pas assez pour ma part) quêtes annexes, dénicher des costumes et des morceaux de vitrail. Ce n’est pas obligatoire, mais comme l’équipe de développement a mis une certaine emphase là-dessus, j’ai pris part à cette option avec entrain. On peut courir, sauter et se déplacer dans toutes les directions. Plus on progresse et plus on acquiert certains pouvoirs ou objets servant à diverses tâches comme un arc pour se défendre ou atteindre des objets, une lampe servant à se défendre contre les monstritus ou éclairer les zones sombres, le double saut, escalade, etc. Ce qui m’amène au premier problème du jeu, les sauts. Ils ne sont pas toujours précis et peuvent devenir approximatifs, sachant qu’il y en a une pléthore, ça peut devenir frustrant.
Justement, en parlant des Monstritus, ils sont les ennemis principaux du jeu outre le boss final évidemment. Vous ne pourrez pas vous battre contre eux directement. En fait, vous devrez utiliser votre lampe de poche contre eux durant quelques secondes pour les immobiliser et ainsi les faire disparaître. Dans certaines scènes, vous aurez la possibilité d’activer des luminaires qui les feront disparaître et aussi faire disparaître des espèces de masses noires nommées Trac qui empêchent la progression. On est touché une fois et c’est la mort.
Pour ce qui est du graphisme, le jeu visuellement est magnifique. C’est très coloré, parfois plus sombre, on joue beaucoup sur ces deux aspects. Les zones à visiter sont très diversifiées, on passe d’une ville, à un port, à une forêt, dans une usine et un paysage enneigé. La fluidité est présente et je n’ai pas vécu de ralentissements notables. Cependant, tout n’est pas parfait, les temps de chargement sont parfois un tantinet longuets et j’ai vécu un bogue très chiant dont j’ai mis au courant les développeurs, mais pas reçu de mise à jour de leur part. Dans le deuxième chapitre, alors que je suis entré dans le bureau du maire, j’ai voulu quitter et revenir par la suite. Mais non, le jeu chargeait, mais j’avais qu’un écran noir. J’entendais les sonorités, mais aucune image, toujours que du noir. J’ai dû reprendre le chapitre du début et refaire toute cette partie pour enfin sortir de là et pouvoir me servir de ma sauvegarde sans problème. Peu importe qu’il s’agisse d’un jeu indépendant ou pas, c’est inconcevable. Par contre, je ne sais si ça se retrouve dans les autres versions du jeu sur PC, Nintendo Switch ou Xbox Series. Il y a une aussi le problème de la caméra statique. On joue sur diverses perspectives avant et arrière, mais la caméra ne bouge pas, alors parfois, il est compliqué de voir ce que l’on fait. Dernier point, beaucoup plus positif, les cinématiques sont superbes. Elles racontent des bribes de l’histoire.
Au niveau sonore, c’est franchement très bien. Il y a de très belles mélodies instrumentales. Dans les cinématiques et à certains moments, on entend des voix, mais le jeu ne comporte pas vraiment de dialogues parlés. Tout est en bulle texte.
Pour conclure, il s’agit d’un bon jeu qui contient diverses sortes de jouabilité avec quelques bonnes énigmes, mais également quelques irritants. Pour le prix demandé, fixé à 40$, c’est peut-être un peu cher. Attendre un rabais pour en faire l’acquisition à mon avis. Pour un premier jeu d’un nouveau studio, c’est franchement réussi et j’ai bien hâte de voir leur prochain projet.
Points positifs:
- Une histoire qui se laisse découvrir.
- Une bonne durée de vie, oscillant entre sept à neuf heures.
- Les diverses mécaniques.
- Visuellement magnifique.
- Les cinématiques présentes se laissent découvrir.
- La bande originale, un régal pour les oreilles.
Points négatifs:
- Temps de chargement parfois longuets.
- La caméra statique.
- Les sauts parfois approximatifs.
- Mon bogue du deuxième chapitre… hyper frustrant.