(Test FG) L’Amerzone: Le Testament De L’explorateur

Que faisiez-vous en 1999? Pour ma part, je découvrais l’univers fascinant de Benoît Sokal via son jeu L’Amerzone. Depuis, je me suis investi aussi dans un autre monde tout aussi incroyable, Syberia qui est plus récent. Maintenant que Monsieur Sokal n’est plus de ce monde, il fallait bien immortaliser son œuvre et le faire découvrir à au moins deux générations de plus. C’est maintenant fait avec la refonte de L’Amerzone: Le Testament De L’explorateur version 2025. Est-il à la hauteur de la première mouture ou fait-il même mieux?

Fiche technique:

Titre: L’Amerzone – Le Testament De L’explorateur
Développeur: Microids
Éditeur: Microids Studio Paris
Genre: jeu action/aventure
Style: se joue en solo seulement
Date de sortie: 24 avril 2025
Plateforme: PC / PS5 / Xbox Series
Disponibilité: version téléchargeable et en boîte
Langue des dialogues: anglais/français
Langue des menus/sous-titres: anglais/français
Site officiel: https://www.microids.com/fr/lamerzone-le-testament-de-lexplorateur/

Avis d’ExploraJeux:

Quelle est l’histoire? Il s’agit du récit d’un jeune journaliste venu passer en entrevue Alexandre Valembois, célèbre explorateur, malheureusement qui en est à ses derniers jours et qui lui réserve une belle surprise, celle d’exécuter sa dernière volonté de traverser le globe pour atteindre le cœur d’un pays lointain et mystérieux, l’Amerzone, afin de rapporter l’œuf des Oiseaux Blancs.

Avant de se lancer dans cette aventure à la première personne de style pointer/cliquer, il faudra passer par la case niveau de difficulté qui offre le choix de deux options: soit le mode Voyage, qui permet de profiter d’une expérience plus facile avec un maximum d’indices et d’aides. Ce qui enlèvera plusieurs cassages de tête et de nombreuses minutes à chercher une solution. Le deuxième, nommé simplement Aventure est tout le contraire que le premier en offrant de revivre la même chose qu’à l’époque de la première mouture. D’une manière ou d’une autre, votre cerveau chauffera durant les sept chapitres que dure le périple. Tout dépend de votre degré de réussite rapide ou plus lent, il vous en prendra entre huit à dix heures, ce qui est parfait pour un jeu de ce type.

Chaque chapitre comporte ses objectifs à mener à bien avant de continuer son voyage. Par exemple, dans les premières heures, on doit mettre la main sur des cassettes qui ont pour but d’améliorer notre véhicule nommé l’Hydraflot. Pour ce faire, on doit explorer chaque petit racoin et répondre aux exigences et objectifs. Après ces quelques chapitres basés sur la mise sur pied continuelle de l’Hydraflot, l’aventure devra se poursuivre à pied ou via d’autres moyens de locomotion que l’on trouvera en progressant. Une fois une cassette remisée dans notre inventaire, ou tout autre objet relié à la quête, il faudra se rendre sur l’Hydraflot et le transformer en l’adaptant à notre nouvelle destination. L’Hydraflot est un peu comme un Transformers, c’est-à-dire qu’il prendra la forme que l’on a besoin comme l’avion, le bateau, l’hélicoptère ou le sous-marin.

On peut dire que depuis 1999, l’aspect visuel en a fait du chemin et de manière très positive. Ça va de soi vous me direz, mais on aurait pu bâcler le tout, ce qui n’est pas du tout le cas. Il aurait pu passer à l’émission « Pimp My Ride », mais devenu « Pimp My Videogame » tellement c’est beau. C’est fluide, c’est vivant et de nombreux éléments ont été ajoutés dans les décors, ce qui nous immerge encore plus dans notre expédition. Certes, quelques textures sont baveuses lorsque l’on bouge trop rapidement, mais rien qui n’affecte l’expérience globale.

Idem pour l’aspect audio qui offre un doublage français de haute qualité et une bande originale qui rend le voyage bucolique nous plongeant dans l’aventure à fond.

Je me dois de soulever un point qui pourrait en surprendre certains. Les contrôles des Joysticks sont inversés, d’habitude, on bouge avec celui de droite et on oriente la caméra avec celui de gauche, comme on bouge par séquence seulement, c’est le Joystick de gauche qui contrôle la caméra et j’avoue que j’ai dû assimiler le tout après une bonne heure.

En guise de conclusion, je vous le conseille fortement, autant pour les néophytes que les habitués de la première version. Je recommande même un achat en version boîte pour non seulement le rajouter à votre ludothèque, mais également pour encourager l’excellent travail des développeurs.