(Test FG) Wind Story

On m’a invité sur une ile en piètre état pour restructurer son industrie du tourisme et y construire des cultures et bâtiments divers. Mon aventure a été parsemée d’embuche et de frustration, je vous dis déjà que la version Switch n’est pas la meilleure, mais concrètement pourquoi? Voyons voir.

Genre : RPG, Simulation de Ranch
Style : détendu

Éditeur : BluSpeed Studio
Développeur : BluSpeed Studio
Date de sortie : 10 avril 2025 (Nintendo Switch) / 23 avril (PC-accès anticipé)
Plateforme : PC, Nintendo Switch
Classification : T pour adolescent
Langue des dialogues : aucun dialogue acté
Langue du sous-titrage : français, anglais, espagnol et autre
Option d’accessibilité : jeu modérément lent, peu punitif
Court descriptif

À peine arrivée sur une ile laissée à l’abandon dans les dernières années, vous aurez à présent la charge de redonner de la vie à cette ile, y faire prospérer le tourisme et cultiver les terres ainsi qu’élever les animaux au gré du temps.

Points forts et faibles

Force

Graphisme +
Concept Intéressant +

Faiblesse

Musique –
Jouabilité –
Manque de clarté –
Coup de gueule –

Avis du rédacteur :

Une nouvelle fois, me voilà lancée dans une nouvelle aventure. Un jeu de gestion, de construction en 2D, le tout testé sur switch. Le jeu de gestion est un dada pour moi, un réel plaisir, mais je suis extrêmement sévère sur leurs conceptions, je veux absolument que ça suive des préceptes bien précis tels que la compréhensibilité, la structure simple, si complexe elle se doit d’être détaillée et il faut que ce soit fun, c’est la base. J’ai donc plongé dans cette nouvelle aventure, Wind Story, et j’ai eu à braver une montagne de frustrations pour comprendre ou je devais m’en aller. Voyons donc un peu plus mon point de vue sur le sujet.

Style artistique 2D hybride et l’histoire:

Vous vous souvenez du légendaire jeu Zelda A link to the past? Wind Story se distingue par un style artistique qui emprunte les mêmes prises de vue. Un personnage pixélisé, 2D pour sa part, dans un monde ouvert (mais quand même restreint) 2D en vue aérienne. Le mix des couleurs et la construction des éléments entourant les aspects graphiques offrent un certain cachet. Wind Story vous transporte sur une ile en perdition, cette ile a besoin d’amour et de renaitre de ses cendres, vous aurez donc à y faire le ménage et bâtir votre communauté.

Style du jeu de gestion:

Jusqu’à présent, je n’ai pas été clair sur le style du jeu que j’ai testé. Ici, nous sommes menés à construire une ferme, un quartier, une station hôtelière, en bref, un nécessaire pour faire vivre une ile. Planter des légumes, un arbre fruitier, élever des poulets (qui eux aussi sont 2D) courant de gauche à droite, construire un hôtel, une éolienne, le tout pour créer la parfaite petite communauté. Y a-t-il des objectifs? Oui! Mais c’est clairement mal construit, aucun affichage permanent sur l’écran ne les affiche, nous devons creuser dans les diverses touches (un gros point faible, j’étalerais mon point prochainement) donc, nous suivons les objectifs afin de remplir la liste des choses à faire: une plantation, y planter des légumes, un élevage, élever des poulets, construire une éolienne, manquer de bois et aller en bucher, construire un hôtel, et manquer d’argent. Je ne comprends pas du tout comment ça marche !!! J’ai construit un hôtel et l’argent ne s’accumule pas! J’ai donc fouillé, j’ai pu constater que nous pouvions emprunter des sommes au marchand. Un soulagement certain, mais que faire ensuite? J’emprunte et je ne peux pas rembourser? Je finis par construire un restaurant (un stand à hotdog) et une buvette (un stand a breuvage) et BOOM! Nous sommes attaqués par des pirates! Vous ne vous attendiez pas à ce revirement. N’attendez pas de Wind Story d’avoir une vie tranquille et cultiver gentiment les carottes brillamment plantées les unes après les autres, non, prenez votre couteau et traquez les bandits sur l’ile!

Nous devrons ensuite gérer le bonheur des habitants, c’est toute qu’une aventure, car il y a si peu de guidage que le tout devient extrêmement complexe à suivre. Le pire est sans nul doute le manque d’optimisation pour la Switch, car oui, j’ai testé le tout sur switch, donc prenez mon avis surtout sur ce point, car sur ordinateur ça doit être plus optimal.

La conception de la jouabilité:

Nous voilà dans la partie la plus problématique, celle qui est la plus essentielle, mais qui est en manque de travail pour la switch: la jouabilité. Pour commencer, les touches, celles-ci sont généralement simple a utilisées, le joystick pour se déplacer et les touches pour des actions. Or les touches de sélection pour les outils font ouvrir les fenêtres contextuelles des outils à chaque fois. Peser sur la touche au marchand fera ouvrir plusieurs fenêtres en même temps, et ne faites pas « B », car dans ce cas, la fenêtre du marchand aussi se fermera! Il est très complexe de comprendre le fonctionnement de chaque partie du jeu, car soit ce n’est pas expliqué, sois les explications sont imprécises en spécifiant aussi les touches pour ordinateur. Sans nul doute que la version ordinateur de ce jeu est bien plus aboutie.

Pour vous concentrer sur les objectifs, il vous faudra vous rendre sur les menus ou les objectifs sont clairement définis, mais vous n’aurez pas d’aide pour tout: débrouillez-vous pour trouver les infos pour pêcher, en tout cas, moi j’ai beaucoup cherché. Il y a un système économique, celui-ci se gère seul du moment que vous avez des commodités pour vos visiteurs. Plus vous en aurez, mieux ce sera. Vous serez poussée à explorer les environs, ceux-ci un peu limité, mais vous n’avez pas accès a un moyen de courir, vous devrez donc marcher tout au long pour aller chercher vos matériaux. Il faut aussi explorer les mines, qui sont rudimentaires, et combattre les ennemis. Une mécanique reste un peu floue, celle des monstres, car vous pouvez avoir des monstres vous suivant ou les combattre. Ceux-ci semblent donner des bonus, mais à quel point cela peut être utile? Dans mon cas ça reste à voir, car ils ne m’aidaient pas dans les combats, et ils ne construisent pas. Il y a même certains bâtiments qui n’existe pas, notre personnage peut littéralement passer au travers et n’ont aucune utilité propre.

Niveau audio:

C’est clairement répétitif. Bon, en début de jeu c’est plutôt classe, les premiers pas, la douce musique, mais un moment donné, ça nous pousse juste à baisser le son. Les bruitages, cependant, sont peu utiles bien qu’intéressants, offrant un peu plus de vie. Sans le nombre impressionnant de pnj, Wind Story serait simplement l’histoire du bruit du vent.

En Bref, Wind Story est une aventure de construction, de gestion et de combat dans un monde ouvert, mais toute fois restreinte par sa dimension. Le concept à la base, est plutôt prometteur, cependant la version switch est très frustrante à jouer, un vrai supplice à suivre. Par contre, il n’est pas impossible d’y trouver son bonheur, et qui sais, à l’heure où vous lisez ces lignes, une mise à jour peut avoir été fait sur les points défaillants. Les menus nous agressant de leurs apparitions, la musique répétitive et sans but, les limites de la gestion des bâtiments construits, le seul réel point positif que je vois qui est non négligeable est la possibilité de bien modeler à sa convenance l’ile avec le nombre de meubles accessible et les bâtiments, bien que plusieurs jeux fassent mieux. Rarement j’ai été aussi sévère, mais dans le cas ici présent, mon test a été une suite perpétuelle de frustration et d’incompréhension, je lui donne un 5/10, il serait facile d’améliorer le jeu afin d’y permettre une expérience plus bonifiée et plus simple. Pour le moment, je souhaite a l’équipe de développement d’y mettre plus d’effort sur la version switch, les joueurs se plaignent pour moins que ça généralement, montrez que vous êtes les meilleurs pour offre à Wind Story, une histoire digne d’être racontée.