(Test FG) Drag x Drive

À l’époque, on a eu Wii Sports, ensuite Wii Sports Resort, Arms, 1-2 Switch, mais depuis la venue de la Nintendo Switch 2, c’est catastrophique. Welcome Tour, une belle arnaque à 15$ qui aurait dû être gratuit et la nouveauté, Drag x Drive à 35$, une autre arnaque qui n’en vaut vraiment pas la peine avec le peu de contenu et de plaisir. Je vous explique pourquoi.

Fiche technique:

Titre: Drag x Drive
Développeur: Nintendo
Éditeur: Nintendo
Genre: jeu de sport (basketball)
Style: se joue en solo et multi en ligne
Date de sortie: 14 août 2025 (NS2)
Disponibilité: version téléchargeable seulement
Langue des dialogues: anglais/français
Langue des menus/sous-titres: anglais/français
Site officiel: https://www.nintendo.com/fr-ca/store/products/drag-x-drive-switch-2/

Avis d’ExploraJeux:

D’entrée de jeu, il faut savoir que cette expérience est conçue avant tout pour nous vendre la fonction souris intégrée aux Joy-Cons. Et malgré ce que la pub ou le site web en dit, non, ça ne fonctionne pas sur toutes les surfaces. J’ai essayé sur mon bureau d’ordinateur en verre, aucun résultat, sur mes pantalons, aucun résultat, par contre, sur une planche de bois, ça fonctionne, mais pas toujours précis. Et comme je ne possède pas un tapis de souris géant, j’ai dû me résigner à utiliser la planche de bois.

Il s’agit d’un jeu de basketball en fauteuil roulant qui ne rend pas du tout hommage à ce sport très compétitif. C’est plus une version Wish de Rocket League. Les Joy-Cons imitent les manœuvres d’un fauteuil roulant, mais pour avoir montré le jeu à une véritable handicapée qui doit se déplacer en fauteuil roulant dans le quotidien, il y a plusieurs incohérences, mais bon, je sais qu’il s’agit d’un jeu se basant sur une jouabilité très arcade, par contre, ça ne fait pas du tout honneur aux sports paralympiques par exemple.

Drag x Drive est construit pour y jouer en ligne avant tout. On peut y faire des parties à 3 vs 3 ou 2 vs 2, soit avec des ami(e)s ou n’importe qui disponible. On va se le dire, ce jeu sera comparé souvent à un titre de lancement de la Nintendo Switch: Arms. Les deux titres servent à nous montrer ce que les Joy-Cons peuvent faire. Par contre, les défauts ou déceptions sont pires que dans Arms. Je pense que tout repose sur du multi. Il n’y a aucun véritable mode solo outre jouer quelques parties aléatoires contre l’intelligence artificielle. Pas de progression non plus, outre quelques items cosmétiques, ou certains supposés améliorer notre expérience sur le terrain, mais je n’ai pas vraiment noté de réelles différences.

C’est donc dire que le contenu est très mince et manque cruellement de consistance. Après environ heure, on a tout vu et fait rapidement le tour. Pas d’attachement aux participants, rien de bien palpitant à découvrir. Comme relaté plus tôt dans cette critique, la signature visuelle rappelle bel et bien le jeu Rocket League et l’action se retrouve centrée sur un sport très populaire. Cependant, les similarités arrêtent après cette légère comparaison.

Cette démo technique, car c’est vraiment ce que c’est, ne comporte pas de réels avantages à y jouer plus de quelques minutes. Les contrôles sont simples, mais il faudra une période d’adaptation. Certes, les contrôles imitent quelque peu un réel fauteuil roulant, mais l’impression de le contrôler n’est pas terrible. Il faut avoir les avant-bras en forme et ça devient épuisant. Le jeu utilise la fonction souris des Joy-Cons pour imiter les manoeuvres d’un fauteuil roulant. On doit glisser les deux manettes pour avancer, on fait glisser la manette gauche pour tourner vers la droite et vice-versa, et on agrippe les roues en appuyant sur les gâchettes pour freiner. Pour effectuer un tir, on doit fouetter son poigner avec la manette dans les airs comme pour effectuer un véritable lancer. Le basketball dans l’ensemble est un sport stratégique, écran, défense, placement, mais ici, rien de tout ça. Chacun fait pas mal ce qui veut et ça devient un sport individuel. En ligne c’est pire. Chaque joueur/joueuse veut faire des points et ne laisse que très peu de place au travail en équipe. Ma vidéo plus bas le prouve.

Le système de pointage est similaire au sport que l’on connaît: deux points près du panier, trois points pour un tir de l’extérieur. Par contre, on y ajoute des décimales dans le but d’obtenir des points additionnels pour le style. Le meilleur moyen de les engranger est de réussir des dunks. Alors, vous me voyez venir? Hé oui, en ligne, chaque personne ne cherche à faire que ça et ça devient rapidement lassant et redondant. Il devrait y avoir une limite imposée. Outre les parties, on peut s’adonner à quelques mini-jeux comme des courses de fauteuil roulant, parcourir des parcours à obstacles ou encore à être le premier à atteindre un ballon lancé de façon aléatoire. C’est une bonne idée sur papier et on y prend du plaisir en apprenant les bases des contrôles.

Pour conclure, au prix demandé avec le peu de contenu, oui c’est une arnaque et tenez-vous-en loin. Une erreur de Nintendo. Mais bon, la firme les accumule depuis quelques mois. Il s’agit d’une continuité.