Cette semaine j’ai eu la chance de tester le premier jeu des développeurs de Rumata Labs, The Last Shot. Il s’agit d’un petit jeu de plates-formes d’énigme/casse-tête qui se déroule dans un monde diesel punk. Sorti sur PC depuis quelque temps déjà, il a fait son apparition sur console le 18 septembre 2024 et c’est sur PS5 qu’il fût testé.
Fiche technique :
- Développeur : Rumata Labs
- Éditeur : Sometimes You
- Plateforme : PC, Playstation 4 et 5, Xbox One et Séries S/X, Nintendo Switch
- Genre : Jeu de plates-formes, Casse-tête, Diesel Punk
- Langue : Français, Anglais, autres

Situé en plein cœur d’une ville frappée par la guerre, vous incarnerez un ingénieur mécanique blasé qui devra, à l’aide de son ingéniosité et de ses outils, trouver un moyen de libérer son amie et sauver la ville du même coup. Dans ce monde entouré de machines, la clé à molette et votre marteau seront vos meilleurs alliés. Pour la petite histoire, vous tomberez sur une lettre de votre amie dans le besoin. Vous devrez traverser une ville remplie d’embûches dues à l’environnement physique et social pour la libérer.
Dans The Last Shot, vous n’aurez pas d’ennemi à affronter. Tout repose sur le côté casse-tête, donc il vous faudra bien analyser votre environnement afin de comprendre comment progresser. Vous devrez arranger des boîtes pour atteindre certaines plates-formes, trouver des objets pour réparer une machine, déclencher des interrupteurs dans le bon ordre pour faire débloquer un endroit, etc. Dans certains cas, vous devrez déduire par vous-même la solution, mais très souvent des petites étoiles blanches apparaissent pour nous indiquer l’emplacement d’un objet par exemple. Déjà que le jeu est assez court, le niveau de difficulté n’est pas très élevé.

Un aspect important du jeu est sa direction artistique. Tout semble dessiné à la main donnant l’impression d’être justement dans une bande dessinée dite diesel punk. C’est-à-dire dans un monde de machine et de métal dans une époque de guerre ou d’entre-deux-guerres. Personnellement, je trouve le jeu très brun, car c’est la couleur prédominante dans tous les secteurs, mais c’est un détail. Pour l’ambiance sonore, inutile de vous dire que c’est un mélange de bruit métallique, d’outils, d’hélicoptère, d’obus qui tombe un peu partout et aussi, certains PNJ qui jouent de la musique assez… stridente. Mais hey, il faut bien tenter de ramener de la joie dans ce monde apocalyptique non?.

Bref les développeurs ont eu une idée de concept qui se reflète bien dans le jeu. Certes le jeu reste simple dans sa proposition et dans sa jouabilité, mais ils sont allés jusqu’au bout de leur idée. Le jeu dure environ 5 h et est rempli de puzzle assez diversifié pour que cela ne soit pas trop répétitif. Cependant, comme il n’y a pas de dialogue et très peu d’interaction, The Last Shot se veut être qu’un jeu de plates-formes à casse-tête sans histoire très approfondie, mais qui est très bien enveloppé par sa direction artistique. Pour la somme de 12 $, le jeu est honnête dans ce qu’il offre.