(Test FG) Herdling

Après avoir passé quelques heures dans le plus beau jeu visuel de 2025, je récidive dans un autre jeu magnifique nommé Herdling. D’habitude, les jeux publiés par PopAgenda sont très originaux et créatifs et ce dernier n’y échappe pas. Je vous livre mon compte-rendu de cette expérience poétique vidéoludique.

Fiche technique:

Titre: Herdling
Développeur: Okomotive
Éditeur: Panic
Genre: aventure
Style: se joue en solo uniquement
Date de sortie: 21 août 2025 (PC / NS / PS5 / Xbox Series)
Disponibilité: version téléchargeable seulement
Langue des dialogues: —
Langue des menus/sous-titres: anglais/français
Site officiel: https://herdling.game/

Avis d’ExploraJeux:

Herdling est avant tout un simulateur de marche, mais avec une tangente de mener à destination du cheptel de calicornes, sorte d’animal à mi-chemin entre bison et bélier. Donc, au menu, une longue expédition parsemée de dangers, de surprises, de découvertes et à certains moments, des créatures hostiles. Le but recherché? Amener le troupeau jusqu’au sommet d’une montagne. Au moyen d’un bâton, on doit guider le groupe en prodiguant certaines consignes. Un concept que j’avais vécu, mais via une parcelle de jouabilité. Jamais tout au long d’un jeu qui repose entièrement sur cette mécanique. Ça fait du bien un peu d’originalité. La plupart des titres dans lesquels l’emphase est mise sur la marche, en offre que très peu.

Former un troupeau c’est bien, mais encore faut-il trouver les calicornes pour les rassembler et composer un cheptel. Ces derniers se trouveront sur votre route assez facilement, mais à certaines occasions, il faudra également faire preuve d’un bon sens d’observation, car il y en aura de cachés ou loin de la route. Le jeu mise beaucoup sur l’exploration des lieux. Une fois qu’un calicorne sera à votre portée, il faudra dans un premier temps, soit l’aider, le soigner, le nettoyer, ensuite l’apprivoiser et lui octroyer un nom, soit automatiquement ou selon votre imagination. Une fois que toutes ces étapes seront accomplies, le nouveau membre se joindra à votre troupeau.

Tout au long du périple qui durera en moyenne 3 à 4 heures, (ça peut paraître court, mais plus long aurait pu devenir redondant) le chemin sera parsemé d’énigmes très simples à résoudre. Soit en solo ou bien avec l’aide des calicornes, vous devrez pousser un rocher, un wagon, trouver un accès ou gravir des obstacles trop hauts pour y parvenir seul. Rien de bien grave en fait. Les calicornes peuvent marcher, courir aussi. Comment faire? Via les différents champs de fleur au nombre de trois, qui sont: bleu pour reprendre l’énergie et créer des périodes d’accélération, le jaune révélera des fresques et permettra de continuer la progression et le rouge qui offrira un autre type d’accélération, mais en continu. Ces champs fleuris serviront principalement à aider à franchir des obstacles, comme passer des ronces ou galoper dans une colline trop abrupte à franchir sans élan.

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Certes, il s’agit d’un jeu dans lequel il faut marcher beaucoup, mais jamais dénué d’action. Ainsi à plusieurs reprises, des ennemis représentés par des hiboux hostiles, des crevasses, de la glace qui se brise ou des affaissements de falaise rendront votre voyage un peu complexe. Les calicornes ne seront pas épargnés et loin de là. Les hiboux s’en prendront constamment à eux, à moins d’être très furtif et en ne faisant aucun dégât sur la route. De plus, certains calicornes pourront être blessés. Pour les soigner, il faudra trouver des baies, les nourrir pour qu’ils redeviennent en pleine forme. Sur la route, vous trouverez également certains objets décoratifs à accrocher aux divers calicornes. Ça ne sert à rien, outre qu’aspect cosmétique. Même si au début, les contrôles peuvent être un peu chaotiques à comprendre, n’abandonnez pas, ça se replace après une vingtaine de minutes tout au plus. Uu peu de pratique et le tour sera joué.

Herdling offre une magnifique direction artistique qui semble peinte à la main avec des couleurs vives ou plus ternes, tout dépend dans quelle région on évolue. Vous passerez par des plaines, une forêt, des monts enneigés et quelques surprises. Chaque calicorne est distinct de par sa couleur ou sa grandeur et poids. Certes, le bestiaire est très pauvre avec qu’une seule sorte d’ennemi, mais croyez-moi, c’est bien assez. Vous vivre un voyage poétique et bucolique.

Pour ce qui est de l’audio, il n’y a aucun dialogue parlé et ce n’est pas un manque pour ma part. Tout se joue dans l’ambiance et les sons environnants. Le tout se trouve rehaussé via une somptueuse bande originale des pièces instrumentales qui pourraient faire partie d’un spectacle symphonique.