J’essaie de trouver quelque chose de positif dans chaque jeu auquel je joue, mais quelquefois c’est plus difficile. C’est le cas cette semaine avec une héroïne dénommée Violette.

Velvet Assassin, semblait avoir tout pour réussir. Tout d’abord la mise en scène : une espionne, qui revit les événements qui l’on conduit dans un coma. Ensuite la mécanique : infiltration et assassinat à la façon de Metal Gear Solid et Splinter Cell. Un système d’augmentation basé sur la collection d’objets, ce qui encourage à fouiller les cartes. Mais surtout une espionne qui n’est pas sans nous rappeler Black Widow des Avengers.

Malheureusement, comme les deux jeux mentionnés ci-haut, Velvet Assassin souffre du syndrome : on-veut-pas-que-vous-jouiez-comme-si-c’était-un-shooter. Cette Maladie, qui affecte plusieurs jeux vidéo, est facile à diagnostiquer ; si la prémisse de base du jeu consiste à ne pas se faire repérer par l’ennemi, vous pouvez être certain que l’utilisation d’armes va être comme un pot de mayonnaise laissé sur le comptoir, c’est-à-dire : pas bon.

Ça commence presque trop facilement.

Dans le cas de Velvet Assassin, c’est difficilement pardonnable parce qu’il est indiqué dans le jeu lui-même, que l’assaut frontal est parfois la solution pour réussir la mission. Armé seulement d’un couteau et d’un pistolet avec quelques balles, il est difficile de combattre des soldats armés de mitraillettes. D’autant plus que le système de visée est (très) déficient. Oubliez l’utilisation du couteau, le simple fait que l’on doit appuyer sur un bouton pour viser et ensuite un autre pour frapper, rend cette arme inutilisable et plusieurs coups seront nécessaires pour tuer votre ennemi.

Par contre, si vous décidez d’ignorer le combat face à face, Velvet Assassin, peut vous fournir quelques heures remplies de challenges. Chaque pièce étant comme un puzzle. Violette peut donc regarder par le trou de la serrure avant d’entrer, se cacher dans l’obscurité ou détruire des boîtes de fusibles. L’utilisation d’armes directe étant un gros non, il est préférable de prendre les soldats de dos en les assassinant silencieusement et en cachant les corps. Pour un peu plus de spectacles, on peut aussi tirer dans les bons vieux barils explosifs, ou toxiques, mais attention aux soldats qui n’auraient pas été tués par la déflagration !

Le jeu met de l’avant le « Morphine Mode », qui permet à Violette, durant un temps limité, de devenir invincible et de tuer un ennemi d’un seul coup. Mais voilà, l’utilisation est limitée et, à moins que vous mettiez tous vos points d’amélioration dans cette fonction, vous devrez être chiche dans son utilisation. Certaines missions demandent que Violette enfile un uniforme nazi, c’est bien pratique, mais prenez garde par contre de ne pas approcher les soldats de trop prêts. Ce n’est pas qu’ils vont vous pincer les fesses, mais ils vont plutôt vous démasquer.

Le mode Morphine donne l’invincibilité… au prix de vos vêtements ?

Même si j’ai eu de bons moments de jeu avec Velvet Assassin, il est difficile pour moi de vous le recommander. Même à 14.99 sur XBLA. D’autant plus qu’il n’y a pas de démo disponible. La meilleure chose pour vous est d’aller regarder des vidéos sur Youtube.com et de lire les critiques des joueurs, vous saurez donc si c’est pour vous. Préparez-vous à quelques frustrations dues aux contrôles et à certaines missions difficiles.

Finalement, je vais faire une grosse plogue sale pour la dernière (snif) baladodiffusion de CJUAP.com, sur lequel je parle de la série Chronicles Of Riddick. Outre les films, la série est aussi célèbre pour ses jeux qui ont connu de meilleurs succès critiques que leurs penchants cinématographiques. Il faut dire que : Chronicles of Riddick : Escape from Butcher Bay et Chronicles of Riddick Assault on Dark Athena, ne sont pas des adaptations des films. En fait, il s’agit de deux prologues à Chronicles of Riddick : Pitch Black. La série de jeux à la première personne est l’une de celles qui réussit le mieux à transposer le combat corps à corps dans ce type de vue(comme Condemned dont je parlais la semaine dernière). Un peu comme dans Velvet Assassin, Chronicles of Riddick est une série qui demande au joueur d’utiliser des techniques d’infiltration, se cacher dans l’obscurité, accomplir des attaques sournoises, et compter vos munitions qui seront rares. Si vous êtes un habitué du genre « rentre dedans », Riddick est le jeu parfait pour vous faire découvrir autre chose. Les versions console de Dark Athena sont fortement recommandées, puisqu’elles contiennent une version HD d’Escape from Butcher Bay. De plus, le combo est disponible pour moins de 20$ (j’ai payé 15). Indispensable sur Xbox 360 et PS3.

-Eric Chamberland

Twitter @chambee