(Test FG) Trident’s Tale

Il y a les jeux de zombies, d’extraterrestres, les jeux issus de la Deuxième Guerre Mondiale et ceux de piraterie. Pour ce test, je me suis lancé dans Trident’s Tale, un jeu qui met en vedette une jeune pirate. Alors, est-ce que le bateau prend le large ou se retrouve coulé au fond de la mer?

Fiche technique:

Titre: Trident’s Tale
Développeur: 3DClouds
Éditeur: 3DClouds
Genre: jeu d’action/aventure
Style: se joue en solo seulement
Date de sortie: 22 mai 2025 (PC / Nintendo Switch / PlayStation / Xbox)
Disponibilité: version téléchargeable uniquement
Langue des dialogues: anglais
Langue des menus/sous-titres: anglais/français
Site officiel: https://www.3dclouds.it/

Avis d’ExploraJeux:

Embarquez pour une aventure pleine d’action et incarnez Ocean que j’ai amicalement renommée Océane, une jeune capitaine prête à tout pour retrouver le légendaire Trident de la Tempête: un artéfact mythique capable de contrôler les flots. Cependant, il ne s’agira pas d’une mince tâche, car iul faudra voguer d’île en île, résoudre de nombreuses énigmes et affronter des ennemis tout droit sortis d’un autre monde.

Donc, suite à une introduction qui permettra d’en apprendre davantage sur l’histoire du Trident et de ses fragments éparpillés un peu partout, car oui, il ne s’agira pas de retrouver une seule pièce, on nous montrera les rudiments du combat à l’épée et comment utiliser le bateau ainsi que pour se faire le gouvernail sur les affrontements marins. Ce qui nous poussera à prendre le large pour rechercher les cinq autres fragments manquants et rétablir la paix sur les mers d’Hoctal. Le tout se déroulera sur environ sept à neuf heures, tout dépendra de votre volonté d’explorer. Rares sont les moments de repos dans ce jeu d’action/aventure.

Pour progresser, on va devoir suivre une panoplie de quêtes annexes en plus de la mission principale. Pour ce faire, on devra voguer d’une destination à une autre pour recueillir divers objets ou plans qui finiront par nous mener vers un des fragments recherchés. Pendant ce périple, on sera amené à visiter de nombreux lieux, rencontrer certaines personnes qui deviendront des alliés et par la fait même des membres de notre équipage et affronter une panoplie de dangers et d’ennemis. Un peu comme la célèbre franchise The Legend Of Zelda, on aura aussi à arpenter quelques donjons comportant diverses énigmes, pas très complexes.

Plus haut, je mentionnais que nous vivrions cette grande aventure accompagnée. En fait, on se retrouve seul sur le terrain, mais c’est plutôt les capacités des membres de l’équipage que l’on pourra utiliser pour progresser ou affronter certains ennemis. Chaque allié aura droit à son arbre de compétences à débloquer grâce à des grogs. Outre ces diverses capacités, pour vaincre des ennemis, on devra compter sur notre épée ainsi que sur notre pistolet. Avec notre épée, on effectuera quelques attaques au corps à corps via une frappe normale et puissante. Tandis qu’avec notre pistolet, on pourra attaquer à distance et étourdir nos ennemis.

Petite surprise ici, notre personnage n’a aucun moyen de monter de niveau, je comprends que ce n’est pas un jeu de rôle, mais quand même. Toujours est-il que pour améliorer nos compétences, il faudra passer par la case de recueillir des ressources et ainsi soit fabriquer de nouvelles armes ou de monter en aptitudes. Il en va du même procédé pour ce qui est des pièces d’armure ou de simples vêtements au départ. Dans certaines villes, on pourra aussi y trouver des marchands avec lesquels on pourra troquer. Qui dit pirate, dit corsaire et lui aussi il pourra être améliorer et par chance, parce que les affrontements au large, seront de plus en plus difficiles à mesure que l’on progresse. Au menu: canons, coque, proue, voile. J’ai bien aimé cette fonction. Ça rajoute un brin stratégie aux combats navals. D’accord et comment en demeure en vie? En créant des potions de soins ou en achetant chez les marchands.

Outre les combats sur terre, il faudra agir comme une véritable pirate en attaquant ou se défendant sur les flots. Faudra vraiment faire attention, car une erreur ou un surplus de confiance et ça sera comme dans Battleship, touché/coulé. Pour espérer demeurer en seul morceau, il faudra utiliser ses canons et bien doser ses voiles pour contrôler la vitesse. Une fois que la santé d’un bateau adverse sera au minimum, il sera possible d’effectuer un abordage et de récupérer un plus gros butin.

Jusqu’ici, j’ai nommé plusieurs points positifs, ce qui permet d’arriver malheureusement aux aspects plus décevants du titre. D’une part, les points de contrôle ou de sauvegarde sont trop éloignés l’un de l’autre, ce qui oblige à se retaper bien souvent une longue partie déjà explorer. Aucun moyen de passer les cinématiques et la caméra qui fait des siennes surtout en situation de combats sur l’eau. Elle a tendance à perdre le focus et par le fait même, on se retrouve à faire n’importe quoi dans le vide. Sans oublier les soucis de collision et objets impossibles à récupérer à cause d’un mauvais placement. Certaines animations sont très rigides.

Visuellement, on a droit à une adorable direction artistique qui n’est pas sans rappeler le jeu Oceanhorn 2: Knights Of The Lost Realm. C’est très coloré, un bestiaire intéressant avec un cycle jour/nuit et une météo dynamique avec de très beaux effets une fois en mer. Pour l’audio, on a droit à beaucoup d’humour et une ambiance digne des bons films de pirate. Cependant, malgré son style enfantin, je ne crois pas que les plus jeunes y trouveront un grand plaisir. Le jeu referme une difficulté très mal dosée, parfois trop facile et à d’autres moments, trop pour rien.

Pour conclure, j’ai vécu de bons moments, mais après quelques heures, j’ai eu de la difficulté à garder ma concentration, je m’ennuyais un peu. J’avais l’impression de refaire la même chose continuellement. C’est pas mal, mais je ne crois pas y retourner.