Pour plusieurs, la PS Vita a une très grande lacune et j’ai nommé le manque de jeu. Pourtant, la console possède d’excellents titres, mais encore faut-il se donner la peine de les tester. C’est le cas ici avec Soul Sacrifice du studio Marvelous AQL. Pour moi, il se veut le meilleur titre de la console HD portable de Sony aux côtés de Gravity Rush et Assassin’s Creed III : Liberation. Chaque type de joueur y trouvera son compte et trouvera un petit quelque chose pour l’allumer.

Dans Soul Sacrifice, vous camperez le rôle d’un esclave servant un sorcier puissant et cruel. Juste avant d’être sacrifié, car il s’agit du passe-temps favori de ce sorcier dénué de tout sentiment, un démon sous la forme d’un livre apparaît devant vous. Ce livre qui se veut un recueil d’histoires décrivant les combats passés entre les monstres et le puissant sorcier. Le personnage du joueur est capable d’entrer dans le monde du livre et de l’expérience des combats, acquérant ainsi une expérience et de puissance. C’est donc vous qui vivrez ces expériences et pourrez peut-être vaincre ce sorcier. Parlant du livre, il m’a rappelé le fameux livre colérique dans Harry Potter.

Un scénario qui m’a tout de suite embarqué de par son originalité et de ses nombreuses quêtes. Il s’agit d’un jeu d’action/aventure renfermant des éléments de jeux de rôles. Les parallèles entre ce titre et Monster Hunter sont nombreux, mais n’est pas une copie pour autant.

(CRITIQUE) Soul Sacrifice - #1

Bien qu’il s’agisse d’un jeu de baston, il intègre un univers de jeux de rôle. Le tout peut s’apprécier en mode solo, mais aussi en mode multijoueur en ligne. Le tout pour y arriver est assez simple, le livre vous donne votre mission. Vous choisissez vos pouvoirs et par la suite entrez dans une arène se dissimulant derrière un décor rempli de détails dans lequel vous devrez affronter des ennemis toujours plus grands et plus imposants. Par exemple, une citrouille géante pas très commode. De là, encore une fois un parallèle à faire avec Monster Hunter. Dès le départ, vous devrez vous façonner un personnage à votre image. Vous devrez choisir votre apparence, votre costume et les attaques. Parlant costume, vous pourrez ajouter à votre garde-robe en jouant de nombreuses heures. Ce qui peut paraître secondaire, mais qui enlève l’aspect de clonage du personnage en ligne.

Le jeu se divise en plusieurs missions qui se rejoignent et souvent vous aurez à effectuer la chose. On choisit une histoire du Librom, ses sorts et on part à la guerre. Ça peut devenir redondant, mais les ennemis changent et les décors également. Plus vous évoluerez, plus vous deviendrez puissant et les ennemis aussi. Votre perso pourra croître jusqu’au niveau 100, mais ce chiffre se divisera en deux catégories. Soit Magie et Vie. Donc, vous pourrez avoir par exemple 60 dans Magie et 40 dans Vie. Ceci se fera au fur et à mesure de vos combats ou vous devrez choisir entre épargner la vie du monstre devenu humain une fois battu pour la jauge Vie et sacrifier sa vie pour la jauge Magie.

Le mode multijoueur vous permet de créer des parties jusqu’à quatre à la fois en ligne ou en ad hoc. Encore ici il s’agit de combat entre joueurs et monstres. Si vous êtes dans le pétrin, il vous sera possible de sacrifier l’un d’entre vous ce qui aura pour effet de déclencher une attaque destructrice. Si jamais vous êtes seul et acculé au pied du mur, vous pourrez toujours sacrifier une partie de votre corps. Cependant, cette partie ne pourra être régénérer qu’à l’aide des larmes du Librom. Pour le tout, compter mettre au minimum trente heures en solo et le double en multijoueur.

J’arrive à l’aspect le plus important et j’ai nommé les attaques. Vous aurez sous la main six sorts différents pouvant être modifiés avant chaque combat. Un peu comme Final Fantasy, vous retrouverez des sorts d’attaque, de défense, de guérison et d’invocation. Par contre, ils ne sont pas illimités. Pour les recharger, vous devrez effectuer des sacrifices. Si par mégarde vous épuisez totalement un sort, il ne sera pas perdu, mais vous devrez le racheter en utilisant les larmes du Librom dont à l’occasion votre allié monsieur le Livre laisse échapper du lacrima de son œil. Vous devrez passer votre doigt sur son œil pour en récolter le fruit. J’avoue qu’au départ, j’étais un peu perdu devant toutes ses mécaniques de jeu, mais passer quelques moments à expérimenter et la dépendance arrive.

Le graphisme est superbe. Il aurait très bien tiré son épingle du jeu sur la PS3. Le tout est très fluide soit en mode solo et même en ligne. Le bestiaire est vraiment impressionnant, les décors variés et les effets de magie, tout simplement grandioses. Il est à noter qu’il s’agit d’un jeu estampillé, Monsieur Keiji Inafune. Le créateur de rien de moins que le personnage de Mega Man. De l’excellente besogne pour celui qui a quitté Capcom depuis 2010.

(CRITIQUE) Soul Sacrifice #2

La trame sonore n’est pas en reste en offrant des pièces musicales sorties tout droit d’un univers heroic-fantasy. Les dialogues racontent bien l’histoire et on sent la chimie se créer entre nous et le Livre. Notre seul allié??? Le jeu est offert en anglais avec des sous-titres français.

Au final, après Gravity Rush, il s’agit du meilleur jeu de la PS Vita. Il intègre tellement d’éléments empruntés à plusieurs types de jeux que vous ne pourrez pas trouver au moins un élément qui vous accrochera. Cependant, la difficulté est rehaussée à chaque mission qui s’ajoute dans le livre. Pensez stratégie et tactique et vous vous en sortirez plutôt bien. Si vous n’êtes pas certain, vous pouvez vous rabattre sur la démo qui est très longue et qui sauvegarde votre parcours. Pour les autres, un achat les yeux fermés.

(CRITIQUE) Soul Sacrifice #3

Points positifs:

  • Le scénario avec un livre comme allié
  • Le graphisme sublime
  • Une quête solo énorme
  • Un mode multijoueur solide
  • La mécanique de jeu dans son ensemble
  • Keiji Inafune

Points négatifs:

  • Missions similaires
  • Décors variés, mais peu en nombre

Caractéristiques: